Anciens Programmes

Les populations martyres

Guatemala
Inde
Rwanda
Vietnam

Boat People, 1981. Chaque jour, des filles et des femmes sont violées, torturées, jetées à la mer. Création du Comité international contre la piraterie. Guatemala 1983. Filles violées, adultes massacrés, Indiens anéantis. Nourrir, soigner et habiller les orphelins, ainsi que les grandes filles qui n’ont plus à se prostituer pour survivre.

Les oubliés du monde

Colombie
Palestine
Pologne
Russie
Togo

Petits vieux complètement démunis, population oubliée depuis des siècles: aliments, soins, soutien scolaire. Petite vieille vivant seule chez elle: du charbon pour son poêle en hiver. Jeune femme paraplégique vivant avec sa mère malade: de quoi améliorer son quotidien. Alertés sur leur détresse, comment passer au large d’eux?

L’infanticide des filles

Inde

En Inde du Sud, de nombreux enfants sont sacrifiés à leur naissance, des filles surtout. Parce qu’elles «coûtent cher» en cérémonies traditionnelles, habits, bijoux, et puis la dot, d’un montant souvent insoutenable pour les pauvres. Sauver de la mort la petite fille bonne à tuer à sa naissance, puis donner à sa vie les moyens de la vie.

Les Princesses

Émirats arabes unis
Inde
Iran
Liban
Nigeria
Palestine

Coupables d’avoir entretenu ou subi des relations intimes que leur milieu réprouve, des jeunes filles ou des femmes sont persécutées ou tuées «en vengeance de l’honneur familial». Rejetées de leur famille et de la société, elles ont pour choix le suicide, l’infanticide ou la prostitution. Sauver ces martyres et les recueillir sur d’autres terres.

Les Aurores

Colombie
Inde
Madagascar
Portugal
Tunisie

Aurore, du nom de la première femme venue nous dire qu’elle aimerait changer de «métier». La plus terrifiante et la plus primitive prostitution de survie. Accompagnement fraternel, infiniment patient. Aides diverses, formation professionnelle. Crèche pour les petits, nourriture, soins, protection et tendresse.

Les filles et femmes esclaves de trokosi

Ghana

Trokosi: fille vierge offerte au dieu d’un sanctuaire en réparation d’une faute commise par un membre de sa famille. En réalité: elle est livrée au prêtre de ce sanctuaire qui en dispose sexuellement à son gré des années durant ou sa vie entière. Des négociations en vue de la libération définitive d’une quarantaine de petites ont pu être menées à bien.

Les enfants enlevés

Enfants enlevés par l’un de leurs parents. En dépit des lois qui confient la garde de l’enfant à l’une ou à l’autre. Tout tenter pour ramener l’enfant à celle ou celui qui le pleure pour la vie. L’impuissance, les lenteurs ou le manque de courage des pouvoirs responsables imposaient notre aide, souvent efficace, au parent et à l’enfant martyrs.

Les enfants victimes de pédophiles

Népal

Ce n’est pas une prostitution née au hasard du passage d’étrangers, mais l’envoi mercantile et organisé de touristes consommateurs d’enfants, par des centrales de pédophiles occidentaux. Mise en garde des touristes dès leur arrivée. Recherche et démantèlement d’organisations pédophiles.

Les enfants soldats

Iran
Iraq

En 1983, à l’assaut de l’Irak, des enfants soldats iraniens ont été jetés au massacre afin d’ouvrir la route au gros de ses armées. Des milliers d’entre eux en sont morts. Des centaines d’autres sont prisonniers des forces irakiennes. Sentinelles a négocié la libération d’une centaine de ces enfants, en conviant plusieurs pays islamiques à les accueillir temporairement.

Les petites bonnes

Colombie
Inde
Madagascar
Portugal

Elles ont six, sept ans, et plus. Elles viennent de la campagne, de parents pauvres qui «donnent sa chance» à leur petite en la plaçant en ville. Faire le ménage, la cuisine, se lever tôt et se coucher tard. Et, quand elles grandissent, subir les hommes de la maison. Enceintes, elles sont chassées. Soutien affectif, aide alimentaire, formation professionnelle.

Les enfants de la décharge

Brésil

Toute la journée, femmes, hommes et enfants ramassent et trient les déchets recyclables qu’ils revendent pour quelques sous. Sentinelles a travaillé à la libération de ces enfants, en leur donnant les moyens: nourriture, soins, crèche, scolarisation, formation professionnelle pour les plus grands.

Les enfants mineurs de charbon

Colombie

La libération de ces enfants esclaves, bêtes de charge souterraines exposées à chaque instant à ce que la mine leur tombe dessus, explose ou prenne feu, risquant leur vie pour un salaire de misère, a été négocié avec leurs parents. Des centaines d’entre eux ont été rendus à leur enfance, avec les moyens d’une vie respirable et due: nourriture, soins, école, un métier, et de quoi l’exercer.

Les mutilations sexuelles et mariages forcés

Kenya

Au couteau, à la pierre, lame de rasoir, morceau de verre, dans une atmosphère de fête ou de terreur, des millions de fillettes, adolescentes, sont sexuellement mutilées. Inconscientes, consentantes ou de force. Quelle que soit la mutilation pratiquée, il y a souffrance, supplice même, et atteinte à l’intégrité humaine, quand ce n’est pas la mort. Les survivantes, pas encore complètement formées, sont le plus souvent mariées de force.

Mise à l’abri des jeunes filles qui ne veulent pas s’y soumettre et accompagnement durable propre à préserver leur sécurité et leur intégrité. Soins médicaux et interventions chirurgicales, si nécessaire. Sensibilisation des parents et des communautés, ainsi que dans les écoles.

Les enfants martyrisés

Colombie
Madagascar
Sénégal

Pour vivre et grandir, l’enfant dépend totalement des adultes et, s’il en est la «propriété» toujours, il en est souvent la proie. Proie et propriété de tortionnaires actifs ou passifs, proches ou lointains, parents, famille, milieu, Etats et leurs institutions, pouvoirs religieux, coutumiers, etc.

Ecrasement de l’enfant dont la souffrance et la mort importent moins aux décideurs que de sauvegarder famille et idéologies.

Coups à mort immédiate ou différée. Inceste, viol. Tortures, manque de soins, négligence. Humiliation permanente, privations. Toutes les formes de brutalités ou de subtil sadisme. L’arracher à son malheur.

Brésil

Colombie

Localisée à l’extrême Nord-Ouest de l’Amérique du Sud, la Colombie connecte l’Amérique centrale (Panamá) à l’Amérique du Sud (Pérou, Brésil, Équateur et Venezuela) et a accès aux côtes Pacifique et Caraïbe. Le pays compte 50 millions d’habitants, sur un territoire d’un million de km2, se concentrant sur la côte Pacifique et dans les Andes, en particulier dans les cinq grandes villes : Bogotá, Medellín, Cali, Barranquilla et Cartagena.

Sur le plan économique, la Colombie est en croissance, même si les inégalités persistent. Le taux de chômage atteint 13%. Une grande partie du pays vit de l’économie informelle et, selon le Département des statistiques DANE, 40% de la population vit en situation de pauvreté.

L’histoire du pays est marquée par la violence : assassinats politiques, coups d’État, formation de groupes d’auto-défense, juntes militaires. En 1948, l’assassinat de Gaitán mène à 10 années de violences entre le parti libéral, plutôt à gauche, et le parti conservateur, plutôt à droite.

De cette époque naît le débat entre la répartition, le partage et l’usage de la terre. Problématique qui se poursuit encore aujourd’hui. Les violences ont été aggravées par le trafic de cocaïne et d’armes dans les années 80-90. Les différents cartels contrôlent des régions entières, tandis que les milices d’auto-défense de droite en contrôlent d’autres. Cette violence s’épanouit dans les zones les plus pauvres du pays, où la moitié de la population vit dans un grand dénuement. Les cartels ont le contrôle de toute la chaîne de production, de la culture de la plante (la coca) jusqu’à l’exportation aux pays consommateurs. Actuellement, environ 70% de la production de cocaïne vendue dans le monde provient de Colombie.

En 2016, suite à 50 ans de guerre civile, un accord de paix entre l’Etat et la guérilla communiste FARC est finalisé. 5 ans après la signature des accords, les points cruciaux restent toutefois en suspens (réforme rurale, réinsertion socio-économique des ex-guérilleros, substitution des cultures illicites, réconciliation et réparation aux victimes).

Contexte local d’intervention

Sentinelles est active dans la région andine du sud-ouest du département d’Antioquia, où les opportunités de travail sont rares. Sans accès à l’éducation, la possibilité de se consacrer à une activité autre que l’exploitation du charbon est très faible. Ce contexte de pauvreté et de violence pousse Sentinelles à secourir des enfants et des femmes à l’abandon et gravement maltraités en leur proposant une aide adaptée qui favorise l’échange, la confiance et l’engagement.

En savoir plus sur notre action

Faits et chiffres en 2022 du programme « Protection de l’enfance »

Le volet Secours et accompagnement au Foyer de Minas

  • 23 enfants et leurs familles ont bénéficié d’un accueil et d’un suivi psycho-social au sein du Foyer. 8 enfants sont retournés vivre avec leurs familles, 2 d’entre eux ont quitté le foyer et intégré notre programme d’aide individuelle, 1 jeunes adolescentes et 1 petite fille ont quitté la région avec leur famille.
  • 103 visites à domicile
  • 13 partenariats culturels, sportifs et artistiques mis en place tout au long de l’année
  • 16 enfants ont participé au deuxième cycle de l’école de musique
  • 13 enfants et 4 mamans ont bénéficié d’un suivi psychologique
  • 8 enfants ont bénéficié d’un suivi psychiatrique

Le volet Aides individuelles

  • 31 familles ont bénéficié d’un accompagnement régulier dans leur milieu de vie (22 enfants, 6 jeunes adultes et 10 adultes)

Le volet Education inclusive et soutien à la formation professionnelle

Une loi règlemente l’accès à l’éducation pour les enfants et les jeunes ayant des besoins éducatifs spéciaux. le Service d’éducation spécialisée d’Amaga ne disposant pas des ressources humaines nécessaires au recensement des élèves ayant des besoins éducatifs spéciaux, notre équipe s’est mobilisée pour les identifier et évaluer les aménagements nécessaires à leur développement.

  • 106 enfants ont été identifiés
  • 68 enfants identifiés habitent dans la zone la plus proche de notre Foyer

Soutien à la formation professionnelle

  • 2 jeunes adultes ont bénéficié d’une formation professionnelle

 

Volet Renforcement de l’autonomie

  • 24 femmes ont participé à l’atelier  de couture, dont 7 femmes ont créé un groupe de couture pour lequel Sentinelles met à disposition 3 machines à coudre et un espace pour se réunir et échanger.
  • 3 femmes ont bénéficié d’une aide économique pour développer une AGR

Équipes de travail

À Minas (Antioquia) :
  •  9 collaborateur·trice·s locaux
  • 1 comptable professionnelle ponctuelle
À Lausanne :
  • 1 responsable des programmes à 60%

Dépenses en 2022: CHF 140’152


Nos partenaires
  • Fondation Lucerito
  • Fondation Pasión & Corazón
  • Servicio Nacional de Aprendizaje – SENA
  • Organización AIESEC
  • Federación de ONG de Antioquía
  • Hogar Juvenil Campesino y Minero de Amagá
  • Fondation Patronato
  • Nueva Era

Émirats arabes unis

Ghana

Guatemala

Inde

Iran

Iraq

Kenya

Liban

Madagascar

État insulaire d’Afrique australe situé dans l’océan Indien, séparé du continent par le canal du Mozambique et s’étendant sur plus de 587’000 km2, Madagascar est la 5ème plus grande île de la planète. Classé au 173ème rang sur 191 pays de l’indice de développement humain (IDH) du PNUD, le pays se trouve dans une situation de grande pauvreté chronique. Sa population est estimée à un peu plus de 28 millions d’habitants dont plus de 80% vit avec moins de 2.15 dollars par jour (seuil international de pauvreté), cela en fait un des pays les plus pauvres du monde.

En 2009, le pays a traversé une grave crise politique qui a accru l’appauvrissement d’une frange importante de la population. Bien que l’économie nationale ait connu une reprise suite au retour à l’ordre constitutionnel, à une transition pacifique avec deux élections présidentielles qui se sont déroulées dans le calme, les conditions de vie de la majorité des Malgaches restaient extrêmement précaires avant la pandémie de coronavirus. Avec cette dernière elles ont nettement empiré.

Dans ce contexte, les conditions de vie de la majorité des Malgaches sont extrêmement précaires. Corruption, mauvaise gouvernance, routes sans entretien, systèmes de santé, de distribution d’eau et d’électricité déficients sont autant de freins au développement du pays. L’accès à une alimentation suffisante, à l’eau, aux soins, à l’éducation et au logement reste très difficile. Dans un autre registre, la situation sécuritaire ne cesse de se détériorer dans la capitale et certaines provinces.

Plus d’un quart des enfants en âge d’aller à l’école non scolarisés, des routes sans entretien, des systèmes de santé, de distribution d’eau et d’électricité déficients, une situation sécuritaire déplorable sont autant de freins au développement du pays. L’accès à une alimentation suffisante, à l’eau, aux soins, à l’éducation et au logement reste ainsi très difficile. La réalité de nombre d’enfants et adolescents est déterminée par l’analphabétisme, le faible niveau de scolarité, le travail précaire dans l’économie informelle, la rupture sociale et familiale et la délinquance. Les jeunes filles, les femmes et leurs enfants sont particulièrement vulnérables face à cette situation et en sont les premières victimes. Le pays compte un nombre extrêmement élevé de familles monoparentales. Bien souvent, des mères seules se retrouvent sans solution pour subvenir aux besoins de leur famille.


Faits & Chiffres

Faits et chiffres des actions de nos différents programmes en 2022

Équipe de travail

 À Madagascar : 43 collaborateur·trice·s locaux

2 coordinatrices, 4 assistants sociaux responsables de programme, 12 assistants sociaux, 2 éducatrices, 2 médecins, 1 kinésithérapeute, 6 animateurs et formateurs, 1 enseignant, 1 avocate, 2 intendantes,secrétaire, 1 comptable, 1 agent de micro-crédits, 2 chauffeurs, 3 gardiens, 2 gardiens suppléants

 À Lausanne : 3 collaborateur·trice·s

  • 1 responsable de programme à 80%
  • 1 collaboratrice administrative à temps partiel
  • 1 comptable bénévole à temps partiel

Dépenses en 2022: CHF 423’436


Volet Soins aux enfants
  • 89 enfants ont bénéficié de soins
  • 23 enfants ont été opérés, dont 11 enfants lors de missions chirurgicales, 11 dans des hôpitaux et cliniques de la capitale et 1 qui a été transféré aux HUG (Genève)
  • 4 enfants présentaient des malformations qui ont pu être traitées par plâtre
  • 23 enfants ont été suivis en rééducation dans notre cabinet de kinésithérapie et 5 dans d’autres centres  
  • 44 nouveaux appareillages ont été fournis, dont 15 paires de chaussures renforcées ou orthopédiques
  • 71 enfants ont suivi la pesée et ont bénéficié du programme de récupération nutritionnelle; 22 parmi eux présentaient des signes plus ou moins sévères de malnutrition
  • 107 enfants et jeunes ont bénéficié d’une aide scolaire
  • 8 jeunes ont suivi une formation professionnelle
  • 2 nouveaux projets d’aide économique (microcrédits) ont été lancés
  • 3 aides au logement ont été octroyées
  • 37 membres des familles des jeunes patients ont bénéficié d’un suivi médical spécialisé. Il y a eu 19 hospitalisations
  • 73 familles en situation précaire ont reçu un soutien alimentaire temporaire
  • 21 dossiers ont pu être fermés

Volet Droit d'être
  • 29 familles, pour la plupart nombreuses, vivant dans un grave dénuement, ont été suivies ; elles ont toutes bénéficié de soutiens alimentaire, médical et psychosocial
  • 16 personnes ont bénéficié d’un suivi médical spécialisé. Il y a eu 5 hospitalisations
  • 37 enfants ont bénéficié d’une aide scolaire, dont 6 en internat
  • 15 personnes ont suivi une formation professionnelle
  • 2 nouveaux projets d’aide économique (microcrédits) ont été lancés
  • 1 aide au logement a été octroyée
  • 19 familles en situation précaire ont reçu un soutien alimentaire temporaire
  • 11 dossiers a pu être fermés

Dispensaire d’Antohomadinika

  • 1’409 familles (6’616 personnes) étaient inscrites à la mutuelle du dispensaire
  • 2’937 personnes dont 1’419 enfants ont consulté au dispensaire et ont été suivies médicalement; 10 personnes ont reçu une visite médicale urgente à domicile
  • 2 journées ont été consacrées à la visite médicale annuelle des élèves  de l’école préscolaire Antohomadinika III G Hangar
  • D’ordinaire plus de 1’000 femmes prennent part au programme de planification familiale ; malheureusement d’incessantes démarches, un problème nous bloquant l’accès à des produits contraceptifs continue d’empêcher cette activité
  • 13 femmes ont suivi des consultations prénatales et 30 nouveau-nés ont été examinés en consultations postnatales
  • 17 enfants ont été suivis au niveau pondéral.
  • 4 sessions d’éducation sanitaire ont été réalisées
  • 4 sessions de vaccination (rougeole, poliomyélite, tuberculose) et déparasitage dans le cadre des campagnes de masse du Ministère de la Santé ont été réalisées.

Ouverture d’un nouveau programme « Ankohonana Mikendry Ivontsoa » à Antohomadinika

  • 40 familles victimes d’inondations ont bénéficié d’une aide différenciée, selon leurs besoins
  • 8 autres familles ont été suivies. Parmi elles, 3 ont été hospitalisées, 5 ont été sous suivi médical spécialisé, 2 enfants ont bénéficié d’une aide scolaire, 1 jeune d’une formation professionnelle, 1 famille a bénéficié d’une aide au logement. Les 8 familles ont eu un soutien alimentaire temporaire.

La maison d’accueil

Plusieurs familles y ont fait étape pour une durée de plusieurs jours à plusieurs mois. 51 enfants, jeunes et femmes y ont séjourné pour des raisons de santé, de formation, par mesure de protection ou en attente d’une solution durable. Durant les périodes de vacances, les jeunes placés en internat, faute d’autres lieux d’accueil, sont venus s’y ressourcer et ont pris part aux diverses activités mises en place

L’atelier de formation d’Ambohidahy

  • 9 personnes ont suivi les cours de couture, de tricotage et de cuisine. Parmi elles, 1 a trouvé du travail en usine, 3 continuent la formation, 1 y était en attente de la reprise d’une autre activité, 1 a été orientée dans un autre centre de formation et 3 se sont désistées
  • 6 familles ont suivi le cours de gestion individualisé en vue de lancer une activité génératrice de revenus

Petits Cours

Durant l’année scolaire 2021-2022, 13 enfants et jeunes ont suivi des cours d’appui ou de remise à niveau. Parmi eux, 2 ont pu être scolarisés, 1 placé en formation, 8 ont abandonné, 2 continuent le Petit cours

Les permanences sociales et médicales, visites à domicile et généralités

  • 3’407 consultations médicales
  • La pénurie de produits contraceptifs a empêché la réalisation du programme de planification familiale
  • 59 enfants ont été placés sous surveillance pondérale, dont 22 enfants malnutris qui ont intégré notre programme de récupération nutritionnelle
  • Plus de 60 tonnes de produits alimentaires, plus de 17’000 pièces de savon, 16 tonnes de charbon et 240 couvertures ont été octroyées aux enfants en récupération nutritionnelle, aux familles au bénéfice d’un soutien alimentaire à la maison d’accueil, la prison et aux élèves des ateliers de formation et du Petit Cours de Sentinelles
  • 5 semaines de campagnes de sensibilisation et prévention santé ont été réalisées par nos médecins
  • 240 journées de permanence sociale ont été effectuées dans nos locaux
  • 566 visites ont été faites auprès des familles pour leur suivi psychosocial ; plus de 34’532 km ont été parcourus

Aide alimentaire dans le Sud 

Sentinelles a renouvelé son soutien financier à l’association Nouveau Relais des Jeunes. Cela a permis de financer une partie de l’aide alimentaire pour des personnes frappées par la famine dans le district de Belhoa, région d’Androy


Volet Réinsertion sociale et familiale

Centre de rééducation d’Anjanamasina Mandrasoa (CRM) – (jeunes garçons)

Dans le Centre
  • 87 garçons pris en charge ; tous ont bénéficié des activités socio-éducatives et culturelles mises en place par Sentinelles
  • 40 journées de permanence sociale au Centre
  • 2’706 déplacements au Tribunal pour enquête ou audience, tous pris en charge par Sentinelles
  • 3 garçons ont bénéficié d’une prise en charge médicale spécialisée
  • 36 examens somatiques ont été effectués hors du Centre
Suite à une épidémie de gale dans le Centre, en collaboration avec l’AP (Administration Pénitentiaire) et Grandir Dignement, une grande opération d’éradication comprenant sensibilisation, traitement, lavage des textiles, octroi de vêtements, produits d’hygiène corporelle, nettoyage général, a été organisée.
En raison de la pandémie de Covid-19, nous n’avons pas pu intervenir au sein du Centre durant les 3 premiers mois de l’année.
Hors du centre
  • 157 jeunes libérés et leurs familles ont bénéficié d’un suivi psychosocial
  • 197 enfants ont bénéficié d’une aide scolaire, dont 14 en internat
  • 27 jeunes ont suivi une formation professionnelle, dont 7 en internat
  • 80 jeunes sont déjà entrés dans le monde du travail par le biais d’une formation professionnelle, d’une activité génératrice de revenus ou d’un kit de départ
  • 18 nouveaux projets d’aide économique (microcrédits) ont été lancés
  • 8 familles ont bénéficié d’aides au logement sous différentes formes (construction, réparation, Aid au loyer, équipement)
  • 137 familles en situation précaire ont bénéficié d’un soutien alimentaire temporaire, ainsi que 33 jeunes en internat
  • 9 enfants ont suivi le programme de récupération nutritionnelle
  • 13 personnes ont bénéficié d’un suivi médical spécialisé, 5 personnes ont été hospitalisées et 4 sont sous suivi psychologique
  • 59 dossiers ont pu être fermés

Maison centrale d’Antanimora (Jeunes filles mineures, femmes enceintes et femmes incarcérées avec leur enfant)

Dans la prison
  • 39 jeunes filles mineures au moment de leur incarcération, dont 26 nouvelles entrantes, ont été suivies. Toutes ont participé à notre atelier de formation. 11 d’entre elles sont passées en audience au tribunal et 22 ont été libérées
  • 30 journées de permanence sociale pour les filles ont été réalisées au sein de la prison
  • 9 séances de sensibilisation portant sur différents thèmes ont eu lieu
  • 192 consultations médicales effectué par notre médecin, 17 par notre dentiste
  • 5 filles ont bénéficié d’un suivi de grossesse
Hors de la prison
  • 35 jeunes filles et leurs familles ont été suivies à l’extérieur de la prison, 6 familles en voie d’autonomie ont encore bénéficié d’un appui pour la scolarisation des enfants
  • 59 enfants ont bénéficié d’une aide scolaire, dont 1 en internat
  • 2 jeunes ont suivi une formation professionnelle
  • 22 familles en situation précaire ont reçu un soutien alimentaire temporaire et 5 enfants ont suivi le programme de récupération nutritionnelle
  • 2 personnes ont bénéficié d’un suivi médical spécialisé
  • 10 nouveaux projets d’aide économique (microcrédits) ont été lancés
  • 1 aide au logement a été octroyée
  • 9 dossiers ont pu être fermés

Enfants incarcérés avec leur maman et femmes enceintes

Dans la prison
  • 76 mamans avec leurs 76 enfants, 39 femmes enceintes et leurs 13 nouveau-nés ont été pris en charge
  • 92 enfants (dont 3 de filles mineures) ont été accueillis au jardin d’enfants. Ceux de plus de 18 mois devant le quitter conformément à la loi ont été accueillis par leur famille ou placés dans une structure adéquate. Parmi eux, 26 ont été accueillis par les Sœurs de Saint-Maurice dans leur centre situé près de la prison
  • 69 journées de permanence sociale pour les femmes ont été réalisées
  • 115 femmes ont participé à l’atelier de formation de Sentinelles
  • 9 séances de sensibilisation portant sur différents thèmes ont eu lieu
  • 959 consultations médicales pour les enfants et les femmes à la prison et 75 consultations en dentisterie. 4 enfants ont été hospitalisés. 84 enfants ont suivi la pesée, 3 parmi eux a été mis en récupération nutritionnelle
  • 34 femmes enceintes incarcérées ont bénéficié d’un suivi prénatal (dont 1 était déjà accompagnée d’un enfant) et 13 ont accouché à la maternité d’un hôpital de la capitale pendant leur détention ; elles ont ensuite été sous suivi postnatal à la prison
Hors de la prison
  • 60 mamans et leurs familles ont été suivies
  • 46 enfants ont bénéficié d’une aide scolaire, dont 17 en internat
  • 3 jeunes membres des familles ou mamans ont suivi une formation professionnelle
  • 5 nouveaux projets d’aide économique (microcrédits) ont été lancés
  • 2 aides au logement ont été octroyées à autant de familles
  • 13 familles en situation précaire ont reçu un soutien alimentaire temporaire et 7 enfants ont suivi le programme de récupération nutritionnelle
  • 7 personnes ont bénéficié d’un suivi médical spécialisé. Il y a eu 8 hospitalisations
  • 48 dossiers ont pu être fermés

Depuis le mois d’août 2021, Sentinelles a ouvert l’accès aux soins et à l’aide alimentaire dans la prison aux femmes âgées de 60 ans et plus. 11 femmes ont bénéficié d’un appui alimentaire, 3 ont eu une consultation médicale

Le volet « Tovovavy Mendrika » : enfants et jeunes filles ayant subi une agression sexuelle

  • 7 filles victimes d’agression sexuelle ont bénéficié d’un solide suivi psychosocial
  • 11 jeunes filles et/ou membres de leur fratrie ont bénéficié d’une aide scolaire, dont 2 en internat
  • 3 jeunes ont suivi une formation professionnelle
  • 3 familles en situation précaire ont reçu un soutien alimentaire temporaire et 1 enfant a suivi le programme de récupération nutritionnelle
  • 1 personne a bénéficié d’un suivi médical
  • 3 dossiers ont pu être fermés

Nos partenaires

Domaine de la santé 

  • Comité du dispensaire d’Antohomadinika
  • Centre d’Appareillage de Madagascar
  • Hôpital Joseph Raseta Befelatanana
  • Hôpital Joseph Ravoahangy Andrianavalona
  • Hôpital de Soavinandriana
  • Hôpital Mère Enfant, Tsaralalàna
  • Centre hospitalier universitaire Anosiala
  • Centre hospitalier Saint Benoît Menni Imerintsiatosika
  • Centre des sœurs Ursulines, Analaroa
  • Bureau Municipal d’Hygiène
  • La Chaine de l’espoir

Autres associations, centres de formation, écoles, internats, ONG, structures privées et publiques 

  • Maison des enfants des Sœurs de St-Maurice, Avaradoha, Antananarivo
  • Association Grandir Dignement
  • Graines de Bitume
  • Institut supérieur de Travail social (ISTS)
  • Consulat de Monaco à Madagascar
  • Centre de Formation Professionnelle en bâtiment de Madagascar, Ambohimanambola
  • Centre NRJ (Nouveau Relais Jeunes), Andavamamba, Antananarivo
  • Centre de formation professionnelle, Don Bosco, Ivato
  • Centre de formation ACBHM, Ambohimirary, Antananarivo
  • Espace métier, Itaosy Antananarivo
  • Internat des sœurs Filles de Marie Auxiliatrice, Betafo
  • Internat FJKM, Ambatomanga
  • Internat Saint Martin des sœurs Sacré cœur de Raguse, Antanivao, Antsirabe
  • Internat des sœurs Notre Dame de la Salette, Kianjavola Antsahatanteraka, Antsirabe II
  • Internat des sœurs Notre Dame de la Salette, Kianjasoa  Fihavanantsoa , Antsirabe I
  • Internat des sœurs congrégation Jeanne de Lanoue – Analavory

Népal

Nigeria

Palestine

Pologne

Portugal

Russie

Rwanda

Sénégal

Pays d’Afrique de l’Ouest, le Sénégal compte plus de 16 millions d’habitants, dont la moitié a moins de 20 ans. Classé au 168ème rang sur 189 en 2019 par le PNUD, avec un indice de développement humain de 0,512, il fait partie des pays avec un développement humain faible tout comme les autres pays de la zone subsaharienne.

Indépendante depuis 1960, la République du Sénégal, dirigée depuis 2012 par le président Macky Sall, a trouvé un certain équilibre et reste l’un des pays les plus stables d’Afrique. Pourtant, il fonctionne à deux vitesses, et des disparités sont encore fortement marquées entre les zones urbaines et rurales. Bien que l’accès aux services de santé soit un des meilleurs d’Afrique de l’Ouest, l’espérance de vie n’est encore que de 63 ans.

L’imprévisibilité des précipitations peut toujours contrarier la production agricole, tandis que les chocs dans les pays voisins (épidémie d’Ebola, recrudescence de l’insécurité au Mali et dans toute la région) pourraient avoir pour conséquence de freiner le tourisme, les échanges et les transports au Sénégal. Le taux de pauvreté atteint 46 % selon les dernières estimations.

Malgré des efforts considérables en termes de budget pour l’éducation, seuls 69 % des enfants sont scolarisés dans le primaire.

La place de l’enseignement coranique comme unique source d’enseignement est encore très prépondérante. En effet, l’école est obligatoire et payante, ce qui a pour conséquences que de nombreux parents des régions défavorisées confient leurs enfants, parfois dès l’âge de 4 ans, à un marabout. Dans le daara, il suivra une instruction religieuse, ainsi que l’apprentissage de l’humilité, du respect, de la persévérance et de la vie en communauté. Cependant avec l’aggravation du contexte économique et l’apparition de nombreux imposteurs et exploiteurs, les conditions de vie de ces enfants sont devenues excessivement difficiles, surtout en milieu urbain. Sans accès aux soins et à l’éducation, le plus souvent forcés de mendier pour se nourrir, ils risquent bastonnades et parfois maltraitances graves s’ils ne rapportent pas quotidiennement une certaine somme d’argent au marabout.

Bien que le Sénégal ait ratifié en 1991 la Convention Internationale des Droits de l’Enfant (CIDE) et que la loi du 29 avril 2005 contre la mendicité relative à « la lutte contre la traite des personnes et pratiques assimilées et à la protection des victimes de la traite » ait été votée, ces lois et conventions ne sont toujours pas appliquées. Selon respectivement le Partenariat pour le retrait et la réinsertion des enfants de la rue (PARRER) et Human Rights Watch, entre 50’000 et 76’000 enfants mendient sur l’ensemble du territoire sénégalais.

Les soins aux enfants: 

Issus de familles démunies, beaucoup d’enfants restent sans soins, faute de moyens.

Enfants victimes de graves pathologies, blessés, brûlés, cardiaques, infirmes ou mutilés, ils sont pris en charge par Sentinelles après une enquêtes sociale approfondie. Ils sont ensuite soignés, dans la mesure des moyens disponibles, au Sénégal. Afin de responsabiliser la famille, lorsque celle-ci est en mesure de l’apporter, une participation financière est demandée, aussi minime soit-elle.

Nous privilégions toujours les soins effectués sur place par des chirurgiens compétents, ou lors de missions opératoires organisées par Sentinelles ou des partenaires.

Cependant, les enfants inopérables au Sénégal, en danger de mort parfois, sont transférés en Suisse lorsque c’est possible, en étroite collaboration  avec les spécialistes et hôpitaux concernés (relais avec le programme « Soins en Suisse »).

Lorsqu’un enfant est pris en charge, son suivi médical et social se poursuit sur son lieu de vie aussi longtemps que sa situation l’exige. Lorsque l’enfant est rétabli, nous veillons à ce qu’il puisse être scolarisé ou suive une formation professionnelle.


Faits & Chiffres

Faits et chiffres des actions au Sénégal en 2022

Les enfants Talibés

  • 386 talibés ont bénéficié d’un suivi social, de consultations médicales et soins dans 6 daaras de Mbour
  • 57 talibés ont suivi des cours d’alphabétisation
  • 20 animations sur les maltraitances ont été organisées auprès de 2 ONG, 8 associations et centres de formation en couture
  • 4 talibés ont été suivi hors daara: 2 talibés ont reçu des soins spécifiques (intervention chirurgicale), 2 talibés ont été rendus à leur famille (1 hors daara souffrant d’insuffisance rénale)

Soins aux enfants

  • 46 enfants suivis souffrant de pathologies diverses ou de séquelles d’accident
  • 1 enfant atteint de noma a été opérée lors de la mission chirurgicale avec les HUG à l’Hôpital Le Dantec en collaboration de Sentinelles
  • 15 adultes ont reçu une aide ponctuelle pour des pathologies diverses
  • 2 jeunes femmes ont souffrant d’ankylose ont été transférées en Suisse et ont subi une intervention chirurgicale
  • 2 jeunes femmes ont bénéficié d’une formation en coiffure et en hôtellerie/restauration
  • 6 enfants ont été réinscrits à l’école
  • 1 adulte a bénéficié d’une prise en charge pour un pontage coronarien

Enfants conducteurs d’aveugles

  • 6 familles et leurs 26 enfants ont été suivies à Mbour, Kaolack et Fatick
  • 20 enfants scolarisés
  • 3 jeunes en formation professionnelle
  • 1 jeune fille a reçu une machine à coudre en kit de réinsertion
  • 2 enfants en âge préscolaire suivis
  • construction de clôture de maison, installation de l’électricité et de l’eau

Réinsertion familiale (nouveau programme)

Au-delà des actions menées auprès des enfants conducteurs d’aveugle et enfants talibés, Sentinelles souhaite élargir son champ d’action en touchant une plus grande diversité d’enfants. C’est ainsi qu’un programme « Réinsertion familiale » a été mis en oeuvre pour les enfants victimes d’abus sexuels. Sentinelles assure, dans de pareilles circonstances, la prise en charge psychosociale, médicale et sociale lors de visites à domicile.

A travers une approche systémique, Sentinelles accorde également des activités génératrices de revenus (AGR) aux familles afin d’assurer leur autonomie. En outre, les enfants de ces familles bénéficient également d’un accompagnement scolaire.

  • 12 filles ont bénéficié d’un accompagnement psychologique, médical et social
  • 1 famille a reçu une aide au logement
  • 7 déclarations à l’état civil des enfants suivis
  • 1 fille a été réintroduite à l’école
  • 1 fille a bénéficié d’une formation professionnelle
  • 7 enfants déscolarisés ont été replacés dans des écoles publiques
  • 7 enfants bénéficient de cours de renforcement
  • 1 enfant prématuré a bénéficié d’une prise en charge médicale
  • 7 bébés ont bénéficié d’un soutien nutritionnel
  • 3 filles ont accouché par césarienne
  • 1 Activité génératrice de revenus (AGR) fonctionnelle pour une famille
  • 1 appareil auditif acheté a permis à une bénéficiaire de retrouver son audition
  • 1 construction d’un abri commercial pour une famille

Équipes de travail

Au Sénégal : 8 collaborateur·trice·s locaux

  • 1 délégué expatrié
  • 4 assistants sociaux
  • 1 secrétaire comptable
  • 2 gardiens

À Lausanne :

  • 1 responsable des programmes à 40%

Dépenses en 2022 : CHF 317’201


Nos Partenaires
  • Avenir de l’enfant
  • Centre des handicapés de Mbour
  • Handisable
  • RADDHO (Rencontre africaine pour la défense des droits de l’homme)
  • AEMO (Action éducative en milieu ouvert), Mbour
  • Marple Afrique Solidarité́, Saly
  • CPRS (Centre de promotion et de réinsertion sociale), Mbour
  • Centre des aveugles de Mbour

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