Sentinelles, un des acteurs majeurs et pionniers de la lutte contre le Noma, s’est associée à cet événement et a délégué sur place la responsable Programme Noma au Burkina Faso.

Le noma touche principalement les enfants de moins de sept ans vivant dans la pauvreté. Quelque 90% d’entre les malades meurent dans les deux premières semaines s’ils ne reçoivent pas à temps une antibiothérapie. Pour les survivants, quelques jours suffisent pour que le noma les laisse avec le visage gravement défiguré, rendant difficile de manger, de parler, de voir ou de respirer. De plus, ils doivent faire face à la stigmatisation sociale en raison des terribles ravages marquant leur visage.

Alors que certaines maladies comme le Covid-19 bénéficient d’une attention massive de la part des médias, des instituts de recherche et des décideurs politiques, le noma reste négligé. Médecins Sans Frontières (MSF) pense qu’il est possible de s’attaquer à cette maladie en l’ajoutant d’ici 2023 à la liste des maladies tropicales négligées de l’Organisation mondiale de la santé.

Le 24 mai, MSF (Médecins sans frontières), en collaboration avec la SANTD (L' »Alliance suisse contre les maladies tropicales négligées ») et le Club de la Presse de Genève, a organisé un débat pour sensibiliser le public sur la façon de combattre cette maladie qui ne devrait plus exister.

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